IMG-20210520-WA0021-300x300

COMMUNIQUÉ DE PRESSE CONJOINT – Archive

COMMUNIQUÉ DE PRESSE CONJOINT – Archive

 

Ensemble pour réinventer un avenir meilleur pour les populations du Sahel

Le G5 Sahel et les Nations Unies se sont engagés pour renforcer leur
partenariat et la mise en œuvre de projets conjoints

Dakar, le 21 Mai 2021 – À la suite de la rencontre de concertation entre les responsables du G5 Sahel et des Nations Unies, les 20 et 21 mai 2021, en présence du Ministre de l’Economie, de la Planification du Développement et de la Coopération Internationale du Tchad et Président du Conseil des Ministres (PCM) du G5 Sahel, du Secrétaire exécutif du G5 Sahel, du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, et du Coordonnateur Spécial des Nations Unies pour le Développement au Sahel, une déclaration a été adoptée réaffirmant l’importance du partenariat en cours et l’exigence d’une amélioration de la mise en œuvre des actions communes en droite ligne avec la Stratégie de Développement et de Sécurité du G5 Sahel, et la Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel (SINUS).

Lire plus : G5 Sahel-ONU_Communique de Presse conjoint_21-05-2021

lt-p4-3-undp-chad-aurelia-rusek-chad-300x300

Commission pour la Consolidation de la Paix – Réunion Ambassadoriale sur le Sahel – Archive

Commission pour la Consolidation de la Paix – Réunion Ambassadoriale sur le Sahel – Archive

Intervention de Monsieur Abdoulaye Mar DIEYE,   

Coordonnateur Spécial Des Nations Unies pour le Développement au Sahel  

New York, 28 April 2021 at 10 AM 

lt-p4-3-undp-chad-aurelia-rusek-chad-300x300

Monsieur l’ Ambassadeur Mohamed Edrees, Président en exercice de la Commission pour la Consolidation de la Paix ,

Excellences,

 Mesdames et Messieurs,

 Nous nous réunissons aujourd’hui à un tournant critique pour la stabilité de la région, comme en attestent les tout récents évènements au Tchad. Je tiens à présenter une nouvelle fois toutes mes condoléances au peuple et gouvernement tchadiens.

La situation au Sahel appelle à renforcer et intensifier la réponse sécuritaire; d’autant que les incidents au G5  Sahel progressent au rythme alarmant de 31 % en moyenne annuelle; faisant des populations civiles les premières victimes de ce fléau.

Selon les données communiquées par OCHA à Dakar hier, 29 millions de personnes ont aujourd’hui besoin d’assistance humanitaire et de protection.

La Covid 19 a ajouté de nouvelles tensions économique et sociétale. Saluons la réactivité rapide et effective des gouvernements du Sahel dans la lutte contre la pandémie.

L’intensification de ces diverses crises montrent que nous sommes toujours dans un polygyne de défis, pour reprendre la formule d’Angel Losada.

La sortie de ce polygone requerra, comme il en a été décidé au Sommet de N’Djamena, de pivoter vers un Sursaut Civil, un Sursaut Politique et un Sursaut du Développement.

L’équation sahélienne n’est pas insoluble. La Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel (UNISS) demeure notre feuille de route la plus complète dans notre arsenal de réponses.

Nous venons d’achever une cartographie de nos diverses activités sur le terrain. Les résultats préliminaires montrent que les agences de l’ONU, avec l’appui des partenaires, ont  injecté en moyenne plus de 2 milliards de dollars par an dans les 10 pays du Sahel, au cours des 3 dernières années.

Malgré de multiples acquis, notre approche collective reste, à mon sens, limitée par 3 verrous :

  • Tout d’abord, la nature de nos réponses ; lesquelles ont été plus réactives que proactives.
  • Ensuite, la dispersion de nos efforts : pourquoi ne sommes-nous pas arrivés à exercer un effet laser ?
  • Et enfin, l’échelle de nos réponses : comment n’a-t-on pu atteindre le seuil financier requis pour exercer un effet de transformation ?

Si nous voulons répondre à l’appel de N’Djamena et enclencher ce triple sursaut, nous devons éliminer ces trois obstacles.

1) S’agissant du premier verrou, les quelques rares études prospectives qui existent sur le Sahel révèlent qu’il y’a toujours des angles morts dans nos réponses :

  • Pas assez d’investissements et de présence administrative dans les zones frontalières et transfrontalières ;
  • Pas assez d’investissements structurels pour optimiser le capital humain que constituent la jeunesse et les femmes;
  • Pas assez d’investissements lourds pour rentabiliser le capital naturel sahélien dont les les ressources énergétiques et renouvelables.

Il nous faudra effectivement réaliser et multiplier les investissements structurels comme la Grande Muraille Verte de l’Union Africaine et l’Initiative Desert-To-Power de la Banque Africaine de Développement.

2) S’agissant du second verrou, nous avons réalisé beaucoup d’acquis dans la mise en cohérence de nos réponses. Il faut saluer en cela le rôle instrumental de l’Alliance-Sahel et continuer sur cette lancée en assurant un alignement parfait de nos partenariats, multilatéraux comme bilatéraux, sur les priorités nationales et régionales avec toutefois l’impératif du principe de redevabilité mutuelle. L’Approche Territoriale Intégrée – ATI devrait permettre une plus grande mutualisation, davantage de cohérence et un meilleur alignement de nos interventions.

C’est dans cet esprit que les Nations Unies ont mis en œuvre, sous l’égide du PNUD, le Dispositif de Stabilisation Régionale pour le Bassin du Lac Tchad (pour 100 millions de $), dispositif qui a été salué par les Chefs d’État et les partenaires lors du Sommet de Ndjamena.

L’expérience de notre engagement au Lac Chad montre que pour atteindre la vitesse et l’échelle nécessaires pour provoquer le Sursaut civil requis dans la région du Liptako Gourma, environ 300 millions de dollars seront nécessaires au cours des trois prochaines années. Cette initiative permettrait de bénéficier à 2.8 millions de personnes soit 20 pourcent de la population du triangle du Liptako Gourma.

Nous remercions l’Allemangne pour son soutien de 12 millions d’euros en faveur de ce Dispositif, ainsi que nos partenaires de l’UE et du Danemark pour les échanges en vue d’un potentiel partenariat pour le Dispositif du Liptako Gourma.

3) S’agissant du troisième verrou ; le verrou financier. La résolution de l‘’équation sahélienne va continuer de requérir une forte traction endogène sous le leadership effectif et concerté des Etats Sahéliens. Cependant, les budgets nationaux sont exigus, avec des pressions fiscales de 13 à 17 % du PIB , là  où il faudrait au minimum 24% pour impulser une dynamique de développement soutenable. Cet espace fiscal est d’autant plus sous tension que les dépenses militaro-sécuritaires demeurent très élevées et continuent de croitre. En 2020, alors que les dépenses militaires ont  augmenté de 2.6% en moyenne dans le monde et de  3,4  %   en moyenne en Afrique subsaharienne, elles ont connu des pics dans les pays sahéliens, notamment 31% au Tchad29% au Nigeria,  22 % au Mali, 23 % en Mauritanie  selon  les dernières statistiques de SIPRI . ( Stockholm International Peace Research  Institute).

Il nous faudra donc inventer d’autres formes de financement pour le Sahel, y compris interne. Ce « sursaut financier » auquel nous appelons devra s’accompagner de l’impératif d’une gouvernance inclusive et territoriale ; pour renforcer le contrat social vertical entre l’état et les citoyens, comme horizontal entre communautés.

Excellences,

Le PBF est sans conteste l’instrument le plus cohérent que nous avons pour répondre de façon intégrée à l’équation sahélienne.  Avec  un investissement de près de 50 millions $  par an, au cours des quatre dernières années,  soit plus du quart de ses ressources, dans les 10 pays du Sahel que couvre l’UNISS, ses résultats sont effectifs et ses impacts réels, notamment dans les domaines  critiques que sont la  transhumance, la résolution inclusive des conflits, la réforme du secteur sécuritaire, la prévention de l’extrémisme violent, la sécurité communale et locale, la gestion des ressources naturelles et des systèmes d’alerte précoce, et enfin la justice et de réconciliation.

Vu l’ampleur de la tâche, nous plaidons pour l’augmentation significative des ressources. Le moment est venu de passer à un PBF 2.0 ; dont l’épure nous a été tracée lors du Second Forum d’Assouan qui a réaffirmé l’impératif du changement de paradigme dans la gestion des crises vers des politiques nationales de prévention et de résilience et des interventions qui ciblent risques systémiques et faiblesses structurelles.

Le Sahel reste un théâtre d’opérations pour ce nouveau paradigme, et la Stratégie Intégrée des Nations notre meilleur plan.

Je vous remercie. 

UNV-300x300

Bringing hope to the youth of Bosso in Niger

Bringing hope to the youth of Bosso in Niger

Ousmane Mahamadou is a UN Community Volunteer serving with the UN Development Programme (UNDP) in Niger. His assignment falls within the framework of the Regional Project for the Stabilization of the Lake Chad Basin, which has been underway since January 2020. Ousmane is one of the young people who did not give up after the security situation deteriorated due to numerous attacks by armed groups in Diffa, southeastern Niger.

Read more here

Rainbow-Fight-Hatred-Instagram-Post-300x300

Statement by the Special Coordinator for Development in the Sahel and United Nations Under-Secretary General, Mr. Abdoulaye Mar Dieye, in commoration of the International Youth Day, 2021 – Archive

Statement by the Special Coordinator for Development in the Sahel and United Nations Under-Secretary General, Mr. Abdoulaye Mar Dieye, in commoration of the International Youth Day, 2021 - Archive

Dakar, Senegal
August 12, 2021

Dear Young People of the Sahel,

Since the year 2000, the 12th of August of every year has been celebrated across the world as the
International Youth Day, a special day dedicated by the United Nations to raise awareness about the great
contributions of young people from all walks of life across the world, but also to draw attention to issues of, and
affecting, young people.
The commemoration of this day in the Sahel should feature deep reflections on the specific challenges,
which the youth of the region face. But, it is also a moment to celebrate your successes, fortitude, and resilience
as you continue to thrive even in the midst of difficulties including the COVID-19. As stated by UN SecretaryGeneral, Antonio Guterres ‘Young People are on the frontlines of the struggle to build a better future for
all. The COVID-19 pandemic has highlighted the dire need for the kind of transformational change they
seek – and young people must be full partners in that effort.’ This is true indeed.
Beyond specifics and generally, the Sahel is a regional hub for Africa – a laboratory of ideas and innovations,
and I am glad to see young people at the forefront of unpacking the great opportunities that this great region offers
through uncountable contributions to its development, peace, and security

Read the full statement in english and french

Build-resilient-community-systems-Mali

Project: Build resilient community systems and mechanisms for social cohesion, peaceful coexistence and sustainable equal access to basic social services and natural resources in crisis-affected areas in Mali

Project: Build resilient community systems and mechanisms for social cohesion, peaceful coexistence and sustainable equal access to basic social services and natural resources in crisis-affected areas in Mali

Contact the Office of United Nations Special Coordinator for Development in the Sahel to access the full details of this project.

UNISS ANNUAL PROGRESS REPORT (JANUARY 2022 – DECEMBER 2022)

 

 

UNISS ANNUAL PROGRESS REPORT (JANUARY 2022 – DECEMBER 2022)

Updates on the implementation of the United Nations Integrated Strategy for the Sahel (UNISS) and its Support Plan.


Shopping Basket

     

































































Shopping Basket