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Réunion des envoyés spéciaux de l’UE pour le Sahel – Archive

Réunion des envoyés spéciaux de l’UE pour le Sahel – Archive

 

Hosted by the Ministry of Foreign Affairs of Portugal and the EUSR for the Sahel
 Intervention de Monsieur Abdoulaye Mar DIEYE,  
Coordonnateur Spécial Des Nations Unies pour le Développement au Sahel 
WebEX, 24 May 2021,
 
10:00-13:00 – Brussels Time
 

Chers collègues et partenaires,  

  Je vous salue en votre double qualité d’ Ambassadeurs sur le Sahel, et d’Ambassadeurs du Sahel

 C’est un plaisir pour moi de m’adresser à vous depuis Dakar avec le Représentant  Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur Annadif, aux termes d’une longue concertation de deux jours avec nos amis du G5 Sahel ; avec la présence effective du Secrétaire Exécutif Maman Sidikou et le président en exercice  du conseil des Ministres du G5 Sahel, le Ministre Tchadien de l’Economie , de la Planification du Développement et de la Coopération Internationale.

 Je suis heureux de pouvoir annoncer qu’un nouvel élan a été impulsé à notre coopération. Nous avons discuté de l’importance de mettre en pratique, avec un sens de l’urgence et du résultat, le triple sursaut politique , civil et de développement , évoqué lors du  Sommet des Chefs d’Etat du G5 Sahel, et de l’  Assemblée Générale de l’Alliance Sahel a Ndjamena.

  Nous avons décidé de passer du temps de l’action au temps de l‘accélération et de l’impact ressenti par les populations de notre action commune à tous.

 J’ai également pu discuter , ici  à Dakar, de l’avenir de la région avec des jeunes sahéliens dont l’enthousiasme, l’engagement, la détermination, et la soif d’entreprendre m’ont impressionné et inspiré. 

 En tant qu’ acteurs de premiers plan sur le sahel, nous connaissons  très bien les défis et enjeux du Sahel. J’en ferais donc l’économie ; d’autant que mes prédécesseurs  les ont exposés de façon éloquente et exhaustive.

 Je voudrais juste rappeler que le Sahel est en soi un paradoxe ; les dynamiques négatives cohabitent  avec des dynamiques extrêmement positives. Nous devons aussi et surtout aider à amplifier ces dynamiques positives.  C’est la voie de sortie de crise.

 Rien ne sera possible sans un investissement massif dans le capital humain au Sahel.

 Rien ne sera possible sans l’investissement massif du secteur privé dans les économies sahéliennes.

 Toutefois , rien ne sera non plus possible sans une gouvernance inclusive , une gouvernance qui renforce le contrat  social vertical, c’est à dire les relations état -citoyens ; mais aussi le contrat social horizontal, c’est à dire les relations entre  communautés ;  mais aussi  le contrat social territorial, qui rééquilibre les investissements sur les territoires, et singulièrement sur les zones frontalières et transfrontalières ; il faudra impérativement territorialiser les politiques publiques si on veut stabiliser ls nations sahéliennes.

 Je tiens à saluer la tenue le 18 mai du Sommet de Paris sur l’Afrique à l’initiative du Président Macron. Nous ne sommes certes pas sortis de cet évènement important avec un point de départ pour un « New Deal » du financement pour le continent, à l’instar d’un nouveau « Plan Marshall » que je prône pour le Sahel, mais il est important de capitaliser sur ce premier pas et de s’assurer que les prochains sommets du G7 et  du G20, entre juin et septembre, nous permettent de progresser en ce sens et d’aboutir sur un accord politique.

 Les pays du Sahel sont en première ligne du changement climatique et subissent de plein fouet des événements climatiques extrêmes (sécheresses, inondations) qui continuent d’affaiblir leurs économies. Nous devons nous mobiliser sans relâche pour faire avancer l’initiative de la Grande Muraille Verte. Nous ne devons pas ramollir  l’élan du One Planet Summit.

 Dans l’immédiat, notre engagement doit se traduire par une accélération de la campagne vaccinale contre le COVID-19 et davantage de marges de manœuvre budgétaire pour les pays du continent africain, ainsi qu’une réponse aux besoins de financement immédiats.

 Dans un second temps, il nous faudra travailler sérieusement au renforcement du secteur privé sahélien, dont le dynamisme représentera un facteur de croissance à long terme.

 Dans un tel contexte, nous devons réfléchir et nous mettre d’accord sur des financements prévisibles de la réponse au Sahel. Comme l’ont rappelé les membres du Conseil de Sécurité de l’ONU le 18 mai dernier, en particulier le chef des opérations des maintien de la paix des Nations Unies, Jean-Pierre Lacroix, les financements imprévisibles constituent un challenge considérable à une réponse sur le long-terme et au bon déroulement des opérations au Sahel.

Il est impératif de se mobiliser pour apporter davantage de soutien financier aux gouvernements et populations sahéliennes, et cela va de pair, bien-sûr avec une redevabilité mutuelle.

 L’une de nos priorités dans les mois à venir sera de nous assurer que nous avons en place un système de suivi et d’évaluation efficace, qui permette non seulement aux donateurs , aux gouvernements mais également aux populations, en tant qu’exécuteurs et non seulement bénéficiaires, de faire état des résultats de nos actions. De nous parler de l’impact de nos réponses et nous aider à mieux les recalibrer si besoin est, et les répliquer quand elles sont un succès.

 Nous devons penser innovation, digital, nouvelles technologies. Ce que nous développons et mettons en œuvre aujourd’hui doit non seulement répondre aux défis actuels mais également être adapté aux populations d’aujourd’hui et aux générations futures. Ce sont elles qui bâtiront l’autre Sahel auquel nous aspirons.

 Les Nations Unies travaillent avec acharnement à développer un réseau permettant aux jeunes entrepreneurs sahéliens de concrétiser leurs rêves et ainsi contribuer à redynamiser les économies de la région ; nous sommes en train  de lancer l’ Initiative  Sahel Gen U ( Generation Unlimited) , conçue comme un laboratoire permettant de tester les idées apportées en réponse à la crise socio-économique au Sahel et d’identifier les bonnes pratiques pour les reproduire et les adapter à d’autres contextes politiques et sécuritaires complexes.

 Le triple sursaut de Ndjamena  doit se traduire à présent par des actes concrets. J’espère pouvoir travailler de concert avec vous à les mettre en œuvre le plus rapidement possible.

 Je vous remercie.

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Réunion de Printemps de la Banque Mondiale et du FMI, un Sahel Résilient – Agir ensemble pour la prévention des conflits – Archive

Réunion de Printemps de la Banque Mondiale et du FMI, un Sahel Résilient – Agir ensemble pour la prévention des conflits – Archive

 

Déclaration de Monsieur Abdoulaye Mar Dieye,

Coordonnateur  Spécial des Nations  Unies pour le Développement au Sahel

Washington, DC, 9  Avril 2021.

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Excellences, chers partenaires et amis,

Voilà près de deux générations que nous luttons pour sortir le Sahel de la crise. La situation en Libye a encore amplifié la menace sécuritaire au Sahel, qui comme en atteste les statistiques de l’ONU continuent de progresser depuis 2013 au rythme de 31% en moyenne annuelle, faisant des populations civiles les premières victimes de ce fléau.

A cela s’ajoute l’impact climatique, la gestion des ressources naturelles et les violences communautaires, entrainant des flux massifs de populations.

Face à cette complexe équation Sahélienne, il nous faut réinventer nos approches.

Les Objectifs de Développement Durables constituent nos meilleurs instruments pour prévenir les conflits et renforcer la résilience des populations aux chocs. Nous devons accélérer leur réalisation au Sahel.

C’est dans cette optique que nous avons réajusté la Stratégie Intégrée des Nations Unies au Sahel (UNISS) en privilégiant une approche holistique intégrant la dimension prévention des crises en collaboration avec les acteurs locaux afin de renforcer les institutions, les structures de gouvernance, la décentralisation et la capacité d’absorption, d’améliorer l’accès aux services publics et la gestion des ressources naturelles, et de progresser en matière de développement durable.

Notre objectif premier est de restaurer l’autorité de l’État dans les zones délaissées. Les populations ont besoin d’une police fiable et d’un système judiciaire incorruptible sans quoi investissement et progrès économique continueront d’être sclérosés. Une gouvernance inclusive et territoriale pour renforcer le contrat social vertical entre l’état et le citoyen, comme horizontal entre communautés, est cruciale. La gouvernance doit être une priorité au cœur de notre engagement collectif.

Nous avons déjà beaucoup progressé dans la stabilisation civile à travers le Partenariat pour la sécurité et la stabilité au Sahel. Cependant, beaucoup reste à faire à grande échelle.

Les Nations Unies à travers la mise en œuvre du Dispositif de Stabilisation Régionale pour le Bassin du Lac Tchad ont réalisé des progrès. Ce succès, salué par les Chefs d’État et partenaires au Sommet du G5 Sahel à Ndjamena, nous a conduit, sous  l’égide du PNUD, à reproduire ce programme dans les pays du Sahel Central. Je tiens à remercier l’Allemagne pour son allocation de 12 millions d’euros en soutien du nouveau dispositif.

Le PNUD, dans le cadre de UNISS, vient de lancer en janvier 2021 un programme régional de 100 millions de dollars pour une période de 5 ans (2021-2025) visant le renforcement de la prévention, la stabilisation, et la transformation durable des pays de la région. J’invite les autres partenaires à s’y associer.

Malgré tous ces efforts, mon intime conviction est que nous opérons collectivement en sous optimum, peinant à atteindre le seuil minimal d’investissements structurels et transformationnels requis pour transformer le Sahel.

Au regard de l’espace fiscal exigu des pays sahéliens, une Initiative Globale de Financement du Sahel avec effet de seuil reste à inventer, y compris en explorant les gisements de financements internes, privés et de la diaspora.

Un autre Sahel que celui incurable véhiculé dans les médias est possible. Ce Sahel des opportunités est à optimiser par des investissements conséquents. Tout n’est pas crise dans la région. D’importantes zones sahéliennes ont été épargnées par les violences. Selon l’AFD et d’après les statistiques du PNUD, la croissance économique au Sahel et la progression de l’Indice de Développement Humain s’inscrivent dans des dynamiques supérieurs aux rythmes que nous observons dans plusieurs régions du monde. Il nous faut amplifier ces élans.

Ainsi, aux impératifs de Sursaut Politique et de Sursaut Civil prônés   à l’Assemblée Générale de l’Alliance Sahel à Ndjamena, il nous faut trianguler avec l’impératif du Sursaut de Développement.

Un sursaut dont le vecteur moteur sera la Jeunesse sahélienne, sans laquelle il n’y aura pas de transformation du Sahel.

Je formule le vœux que cette réunion de Printemps de la Banque mondiale et du FMI puisse inspirer et promouvoir un Printemps Sahélien, fondé sur ce triple sursaut et dont le barycentre sera sa jeunesse.

C’est à notre portée !

Je vous remercie.

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Presentation By Mr. Abdoulaye Mar Dieye to the ECOSOC – Archive

Presentation By Mr. Abdoulaye Mar Dieye to the ECOSOC - Archive

United Nations Economic and Social Council (ECOSOC) Report on the Sahel

Presentation by

By M. Abdoulaye Mar Dieye

UN Special Coordinator for Development in the Sahel

New York, 21 July 2021.

Introductory remarks:

Good Morning/Afternoon Chair and members of the ECOSOC,

  1. Let me start by recognizing the UN Security Council resolution 2391/2017 & ECOSOC resolution 2020/2 in which member states called for the strengthening of collective and integrated engagement to curb the deteriorating security, humanitarian, and development crises in the Sahel.
  2. These two resolutions reaffirmed the centrality of the United Nations Integrated Strategy for the Sahel (UNISS) and its Support Plan (UNSP) in providing a comprehensive framework to strengthen governance, peace and security, and development in the region. It is on the basis of these two resolutions that the Secretary-General appointed me, as the Special Coordinator for Development in the Sahel early this year, to lead the required collective efforts to implement UNISS/UNSP by drawing on all the UN’s assets in the Sahel to foster development including engaging with & supporting the efforts of other partners in the region.
  3. The  2021 ECOSOC report for the Sahel  shows  the  work carried out  in 2019-2020 by the Offices, Agencies, Funds and Programs  of the United Nations  in implementing  activities around the three (3)  UNISS Strategic goals of Governance, Resilience, and Peace and Security as well as the UNSP  six (6) priority areas of (i) cross-border cooperation, (ii) prevention and sustaining peace, (iii) inclusive growth ( iv) climate action (v) renewable energy and (vi) women and youth empowerment.
  4. I am pleased to submit before you a synopsis of the main features of the report, but with an added sense of present context and of perspectives.
  5. The Sahel region entered 2019 with an extension of its relatively sturdy economic progress, with a reported GDP growth rate of 4.8%; but  inclusive growth  remained  a challenge; as about 43% of the Sahelian live below the poverty line of $ 1.90  a day; with an informal economy accounting for about 50% of national output. This in effect, translates into low productivity and vulnerability to shocks, which collectively perpetuate income inequality and poverty of the populations.
  6. The Covid-19 pandemic added stress to the fragility and vulnerability of the Sahelian economies. The GDP plummeted below 1.0% in 2020; the fiscal spaces severely contracted; development and humanitarian support and responses became seriously affected and delayed. It is projected that the Sahelian economies will progressively recover to the tune of  4.4 % in 2021 and 5.1 % in 2022; but this will require strong and more dedicated international support including in terms of supply of covid vaccines, substantial debt reduction and greater financial inflows to boost the recovery process.
  7. The security landscape continued to be extremely volatile. Security incidents continue to progress at an alarming rate of more than 30%, annually.
  8. The armed conflict has continued to escalate since the beginning of 2020, forcing more people to flee across the region. In November 2020, in the five Sahel countries (Burkina Faso, Mali, Mauritania, Niger, and Chad), the number of internally displaced people almost reached the threshold of two million (1,930,482), while 839,761 refugees were in exile – 35% of them in the three central Sahel countries, namely Burkina Faso, Mali and Niger.
  9. The humanitarian situation is still deteriorating. Today, 29 million people in the Sahel need humanitarian assistance and protection; this is 5 million people more than just one year ago. This number is the highest ever recorded in the Sahel region. Thanks to generous contributions from donors, the UN and humanitarian partners provided life-saving assistance to more than 15.8 million people in 2020 – often in challenging environments and hard-to-access areas. UN agencies, partners and NGOs have stayed and delivered throughout this intensifying crisis, providing food aid, therapeutic nutrition, emergency shelter and access to health care, water, sanitation and hygiene, education, and protection.
  10. Yet Humanitarian Response Plans are hardly reaching 20% of funding to date. It appears we are facing a major food and nutrition crisis.
  11. The context of the Covid-19 pandemic was also a moment for the UN Agencies Funds & Programs to step up their collaborative effort to work in a more coordinated way. They jointly supported governments and relevant institutions of the 10 countries in their covid-19 response and recovery plans, including through:  (i) strengthening national social protection systems ; (ii) providing critical PPEs and (iii) strengthening partnerships with regional institutions such as the African Union, ECOWAS, and G5 Secretariat.
  12. It is gratifying to note the appreciation of the G5 Heads of State Summit in Ndjamena, Chad on 15-6 February 2021, of the work of UN agencies particularly in the areas of stabilization, resilience, and support of the role of women in peace consolidation.
  13. It is the ambition of UN agencies, funds, and programs to intensify, amplify and upscale their joint initiatives and programs going forward including changing the Sahel Narrative as the Sahel is also a land of opportunities.  The recent launch of the Group of Friends of Women in the Sahel and the upcoming launch of Sahel Generation Unlimited, which will complement already existing National Generation Unlimited Initiatives,  will provide further impetus to increase support to Women and Youth empowerment and agencies in the region.

 

I thank you.

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-Op-Ed on ‘Changing the Narrative’ by Abdoulaye M. Dieye et Ibrahim Thiaw (UNCCD)’ at the 1st Steering Committee on Changing the Narrative on the Sahel- – Archive

–Op-Ed on ‘Changing the Narrative’ by Abdoulaye M. Dieye et Ibrahim Thiaw (UNCCD)’ at the 1st Steering Committee on Changing the Narrative on the Sahel– - Archive

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The Sahel has potential, but is bound by a vile narrative’

In “A Spirit of Tolerance: The Inspiring Life of Tierno Bokar” by Amadou Hampâté Bâ, Tierno Bocar, the Sage of Bandiagara, provides this astute aphorism for the modern world: “Do not go seeking fortune by begging in far-off places, you who are seated upon a sack of gold. Make use of this fortune, make it grow by trading in it with others.”

When the Sahel region appears in global media, we always hear the same refrain: extremism, terrorism, conflict and poverty. Yet this vast, dynamic, and diverse region of Africa is so much more. From Mauritania and Senegal, our respective countries, in the west, to Djibouti in the east, the region is bursting with potential.

But the region cannot fully realise its potential if we remain locked into current perceptions; like a seed we do not water because we wrongly think it cannot grow. To see this potential, and fulfil it, the narrative of insecurity needs to change.

Words matter. Image matters. A change of narrative will inspire people both within and outside the Sahel to think differently about the region. It can spark raised ambition and action from political leaders, businesses and investors. It can accelerate development and policies that serve people and nature. It can deliver innovative private-sector finance. You get the picture. There are so many positive things to say about the Sahel.

The positives

First, and this may surprise many people, the region while – on the surface – seems to suffer from water scarcity, is not short of water resources. The Sahel has large transboundary regional watersheds and groundwater reservoirs. Considerable reserves of freshwater are stored in deep-water tables, on a scale of thousands of billions of cubic metres. These reserves could meet the current and future needs of West Africa. But less than 1% of their potential is in use.

The potential to irrigate land is huge and in areas far more fertile than people realise – areas such as the Senegal river basin, the Mopti region in Mali and the Maradi area in Niger. Just as with water, we do not take full advantage of these soils. Practical solutions – such as better adapted seeds, water-efficient irrigation systems and careful fertilisation – could boost yields by 50%. The boons for food security are obvious.

One general perception of the Sahel is true: the region gets a lot of sun. This means that it has huge potential for solar energy, in addition to the wind and hydroelectric energy potential that exists. Clearly, a lot needs to be done to start drawing on this energy due to the limited infrastructure.

But this task, in itself, is an opportunity to create skilled jobs, improve food conservation and reduce food loss, in turn. All of this would lead to better livelihoods and economic returns. And, of course, a renewable-energy revolution would benefit the climate and the region’s energy security.

Land restoration is another huge opportunity, as we can see in the Great Green Wall Initiative –building a wall that plants hope, brings peace and prosperity. A wall that will create 10m rural jobs and reduce forced migration. A wall worth building.

Then there are the people, the greatest resource and force for change in any culture or society. The 11 countries of the Great Green Wall have a population of close to 500 million people that is expected to grow to 1.6 billion by the end of the century. And they are young.

Almost two-thirds are under 25 years old. Investing in education and vocational training could yield huge dividends, from economic diversification and stronger livelihoods to value-chain development.

The youth of the Sahel must be provided with adequate tools, skills and access to opportunities to unleash their talent and creativity. Some countries are depriving themselves of half of their resources/workforce. Women and girls must be empowered and enabled to contribute to the development of their countries as agents of changes. We must create a path towards transformation, innovation and prosperity.

Bottom line

Changing the narrative creates a self-reinforcing cycle of improvement and of hope. One that can promote the creation of well-funded, impactful programmes and innovation that are driven by local needs, and high-scale structural transformation initiatives, with the leadership of, or in partnership with, local communities, the private sector and diaspora.

The UN Integrated Strategy for the Sahel and the UN Support Plan to achieve the Sustainable Development Goals are vital tools for both unleashing the potential in the Sahel and reshaping perceptions of the region.

Unrest – and yes, there is unrest in the region – comes largely from poverty and lack of opportunities. If we can start to improve the economic situation, we can dampen the unrest and the positive narrative will take care of itself.

It will not be easy. Setbacks such as the Covid-19 pandemic and political instability will no doubt arise. But the Sahel deserves more and can give more – to its citizens and to the world. A hopeful and dynamic narrative is a vital step for the region to deliver on its potential. We need the world to hear it

Co-Authors:
 
Abdoulaye Mar Dieye.

United Nations Under Secretary General, Special Coordinator for Development in the Sahel.

Ibrahim Thiaw.

United Nations Under Secretary General and Executive Secretary of the United Nations Convention to Combat Desertification (UNCCD)

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Nigeria : mettre l’accent sur les populations engendre de nets progrès – Archive

Nigeria : mettre l’accent sur les populations engendre de nets progrès - Archive

Une équipe de Caritas propose un dépistage du VIH dans la paroisse St. Anthony d’Enugu-Ezike au Nigeria.

Le Nigeria montre aujourd’hui qu’il est possible d’améliorer les services du VIH en mettant les populations au cœur de la riposte au sida. En 2018, l’étude des indicateurs et de l’impact du VIH/sida au Nigeria avait identifié 10 états où la prévalence du VIH dépassait les 2 %, dont neuf où le traitement du VIH était encore largement insuffisant et qui risquaient de décrocher si rien n’était fait. La riposte nationale au sida a mis l’accent sur ces états au cours d’une action concertée qui a reçu l’aide du Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) et du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial).

En 2020, alors que les services de lutte contre le VIH étaient perturbés dans de nombreux pays, le programme nigérian soutenu par le PEPFAR a accompli des progrès considérables et a même dépassé certains objectifs….Lire plus

 
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MALI : WARO APPUI LE RENFORCEMENT DE L’ACCÈS AUX SERVICES DE PRISE EN CHARGE POUR LES ENFANTS VICTIMES DE VIOLATION DE LEURS DROITS – Archive

MALI : WARO APPUI LE RENFORCEMENT DE L’ACCÈS AUX SERVICES DE PRISE EN CHARGE POUR LES ENFANTS VICTIMES DE VIOLATION DE LEURS DROITS - Archive

Le centre a une capacité d’accueil de 250 place et est composé d’un service d’hébergement, de prise en charge éducatif avec l’ouverture d’une classe préscolaire pour les tous petits et le référencement dans les structures d’apprentissage formelles pour les autres enfants. A date, 168 enfants sont accueillis dans le centre.
Les enfants handicapés qui y séjournent sont souvent rejetés par leur famille du fait de leur handicap et le défis de leur réintégration ou placement dans des familles se pose avec acuité. Ce qui fait que ces enfants y restent jusqu’à l’âge adulte car n’ayant pas où aller. La doyenne des pensionnaires appelée affectueusement « La première Dame » par les gestionnaires du centre est une fille âgée de 28 ans qui a est arrivé au centre à très bas âge et traine un lourd handicap.

WARO dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’Appui à la Protection des Enfants Victimes de Violation de leurs droits (PAPEV) et en partenariat avec la CEDEAO a appuyé ce centre à travers un soutient octroyé au gouvernement du Mali dans ses efforts pour offrir aux enfants des services de protection dans le contexte de la pandémie. Cet appui est composé d’équipement et matériels pour un montant total de 17, 695, 50 USD.

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L’ONUDC agit pour accroître le rôle des femmes dans les forces de défense et de sécurité du Sahel – Archive

L’ONUDC agit pour accroître le rôle des femmes dans les forces de défense et de sécurité du Sahel - Archive

L’ONUDC, en partenariat avec le Haut-Commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme et le G5 Sahel, a organisé en mars 2021 un atelier de 2 jours à Nouakchott en Mauritanie sur la participation des femmes et l’intégration d’une approche par le genre dans les opérations du Sahel…Lire plus

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Forum de Niamey sur la paix et la stabilisation dans le Sahel Central et le Bassin du lac Tchad. – Archive

Forum de Niamey sur la paix et la stabilisation dans le Sahel Central et le Bassin du lac Tchad. – Archive

Intervention de M. Abdoulaye Mar DIEYE

Coordonnateur Spécial des Nations Unies pour le Développement dans le Sahel 

Niamey, Niger, 24 – 25 Mars 2021.

 
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Excellence Monsieur Mahamadou Issoufou, Président de la République du Niger

Mesdames, Messieurs les Membres du Gouvernement

Messieurs les Représentants des organisations sous-régionales

Monsieur Mahamat Saleh Annadif, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Chef de la MINUSMA 

Mesdames, Messieurs les membres du corps diplomatique

Général de Brigade Mahamadou Abou Tarka, Président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix

Distingués invités

Mesdames, Messieurs

Je me réjouis de participer au Forum de Niamey sur la paix et la stabilisation dans le Sahel Central et le Bassin du Lac Tchad, Forum qui, à mon avis, est une occasion plus qu’opportune de mettre en œuvre l’esprit qui a prévalu à Ndjamena, le mois dernier, lors du Sommet des Chefs d’Etat du G5 Sahel ; Sommet qui appelle à un sursaut politique, un sursaut civil et un sursaut de développement.

La question de la stabilisation, que nous allons examiner au cours des deux prochains jours, est assurément une plateforme idéale pour exercer ce « triple sursaut ».

Je voudrais tout d’abord présenter mes condoléances à son Excellence Monsieur le Président de la république, au peuple Nigériens et à tout le Sahel pour les pertes de vies humaines innocentes que nous avons subies ces derniers jours.

Permettez-moi aussi de saluer la performance démocratique du Niger. En effet, le pays vient d’administrer au monde, un cours magistral sur comment conduire une gouvernance inclusive et apaisée. Au demeurant, une telle forme de gouvernance est une condition sine qua none, pour la paix, la sécurité et le développement durable.

C’est aussi l’occasion pour nous tous ici réunis à Niamey, en présentiel comme en virtuel, de féliciter le Président Mahamadou Issoufou, qui s’est vu décerné le prix Mo Ibrahim 2020, qui récompense une « gouvernance exceptionnelle ».

Ceci me réconforte dans ma profonde conviction qu’il faut savoir aussi positiver le Sahel ; et sortir de cette prison psychologique qui voudrait que le Sahel ne soit vu que sous le prisme de la terreur et du désespoir. il y’a des dynamiques positives qu’il faut magnifier. Par exemple, l’évolution de l’Indice du Développement Humain dans le monde, montre que les pays Sahéliens, avec une croissance moyenne annuelle de 1.2 % lors des 20 dernières années, dépasse celui de la moyenne mondiale qui se situe à 0.7 % sur la même période.

Il est vrai que le niveau absolu de développement humain est encore faible dans le Sahel ; et que la pandémie Covid 19 exerce de très fortes pressions régressives sur les sociétés et les économies sahéliennes ; mais les opportunités existent à foison pour faire de la terre Sahélienne une terre de prospérité.   

Pour cela, Il faudra dé-risquer le Sahel; en intensifiant la lutte contre les forces déstabilisatrices dans la sous-région; le terrorisme est une agression à la Charte des Nations Unies. Nous devons y répondre par la grande mutualisation des forces de défense et de sécurité des pays, des amis et des partenaires du Sahel. Ceci est, sans ambiguïté, notre défi principal. Mais il faut l’accompagner par le « triple sursaut » de Ndjamena.

Pour exercer ce « triple sursaut », je vois trois armes majeures dans notre artillerie :

  • Premièrement: et parce que le développement économique resillent est le meilleur antidote au terrorisme, Il faudra donc accélérer la transformation structurelle des économies, qui passera nécessairement par l’expansion des chaines de valeurs dans les systèmes de production. C’est un paradoxe que l’insécurité alimentaire puisse perdurer dans une région, certes à pluviométrie faible, mais une région à plusieurs grands cours d’eau ! l’Initiative des   3-N devrait inspirer une Initiative des 3-S ! Les Nigériens peuvent Nourrir les Nigériens ! Les Sahéliens peuvent Subvenir aux Sahéliens !
  • Deuxièmement: il faut continuer à intensifier la gouvernance inclusive, et plus singulièrement la gouvernance territoriale, locale, frontalière et transfrontalière. Et assurer notamment la promotion et l’appui des autorités locales, communautaire et religieuses, dans la résolution des conflits endogènes ; la promotion de la centralité de justice et des droits humains, la protection des civils et surtout celle des personnes les plus vulnérables. Globalement, et il faut le reconnaître, nous accusons un déficit majeur dans cette forme de gouvernance. Toutefois il existe des dynamiques positives; comme le travail exemplaire que font les Clubs Dimitra au Niger, les groupes d’écoute communautaires , avec l’engagement des femmes! ainsi que l’excellent travail de communication des radios communautaires.  Ce sont des espaces de gouvernance à promouvoir.
  • Troisièmement:il faut surtout et massivement investir dans la jeunesse ; y compris dans son leadership. La jeunesse sahélienne est la plus jeune du monde ; c’est un capital précieux ; car elle détient les clefs du futur et du présent. C’est notre arme la plus redoutable pour construire la paix, préserver la sécurité et promouvoir le développement. Les budgets nationaux comme l’aide au développement   doivent impérativement refléter cet impératif. Le Sahel se fera par sa Jeunesse ou ne se fera pas !

En somme, c’est ce combat multiforme que nous devons mener dans le Sahel, et sans relâche.  La question de la stabilisation, qui nous réunit aujourd’hui, doit être placée dans cette perspective; une perspective multidimensionnelle de consolidation de la paix, de promotion de la sécurité et des droits humains,  de l’établissement des services et de l’autorité de l’Etat  dans les territoires libérées et à stabiliser, de la protection des civils  et d’accélération du développement  durable; avec un rôle pionnier de la jeunesse et de la femme.

Tel est, au demeurant, l’essence de la Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel.

En tant que Coordonnateur Spécial des Nations Unies pour le Développement dans le Sahel, je mettrai toute mon énergie dans cette perspective d’approche intégrative.

 

Je vous remercie.

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Déclaration de M. Abdoulaye M. Dieye à l’Assemblée Générale de l’Alliance Sahel, le 15 février 2021. – Archive

Statement by Mr. Abdoulaye M. Dieye at the General Assembly of the Sahel Alliance, February 15, 2021. - Archive

Chers amis,

Trois ans de succès de l’Alliance illustre que avons réellement mis en place un New Deal dans le Sahel. Nous devons nous en féliciter et poursuivre, en l’amplifiant, cette dynamique positive.

Monsieur le Drian a bien raison de dire , et je le réitère : le moment est au sursaut pour le développement! d’autant que , comme l’a illustré le PNUD, la pandémie de la Covid-19 risque de nous faire reculer de 6 années , en matière de développement humain. La Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel -UNISS est précisément une plateforme de relance du développement durable dans le Grand Sahel.

Je tiens à saluer la pertinence de la stratégie jeunesse du G5. Elle devra être la pièce maitresse de notre dispositif de réponse. Les Nations Unies l’appuieront ; et pourront notamment aider à la répliquer dans le Grand Sahel .

Nous avons devant nous trois grandes priorités : Premièrement, faire en sorte que les solutions fondées sur la nature soient au centre de la relance économique et sociale verte au Sahel. Comme l’a si bien dit le Secrétaire général de l’ONU, 2021 doit être l’année de la réconciliation de l’humanité avec la nature. La Grande Muraille Verte nous offre l’opportunité d’accélérer cette réconciliation.

Deuxièmement, il nous faut être plus proactif plutôt que toujours réactif dans nos réponses en améliorant et renforçant la prévention et la préparation aux crises. Notre expérience des catastrophes naturelles montre qu’il est plus efficace d’investir dans la prévention que dans la réaction.

Enfin, troisièmement, il est vital de promouvoir un investissement massif pour une transformation structurelle des économies de la région, le renforcement du capital humain, la reconstituons du contrat social, et la promotion de l’égalité-genre. Nous devons encourager le secteur privé à investir dans la région ; et guider la diaspora sahélienne dans sa contribution pour le développement. Une gouvernance inclusive et de proximité sera une condition sine qua none d’efficacité de ces investissements.

Chers amis,

Le Sahel est intrinsèquement une terre d’opportunités. On ne le dira jamais assez. Il est temps de redonner leur splendeur et leur richesse aux pays de la région. Apres tout ils ont donné à l’humanité la Charte du Mande ! L’histoire et la culture du Sahel doivent se retrouver au cœur de son futur. C’est en ce sens que les Nations Unies ont créé un comité de pilotage pour positiver le discours sur le Sahel et aider à restituer aux peuples sahéliens les trésors naturels, culturels ethistoriques de leur région.

Il est vrai que le Sahel est la charpente transversale de l’Afrique ; d’où sa criticaillé sur le plan continental; mais il n’en demeure pas moins un bien public mondial. Tony Blair vient de le dire avec pertinence. Nous devons donc continuer à le maintenir au premier plan sur l’agenda international. Nous appelons le G20 à apporter toute l’attention que la région mérite au prochain sommet.

Je vous remercie.

gio

Conférence internationale sur la stabilisation dans les zones de conflit et le terrorisme insurrectionnel dans le Sahel central et le bassin du lac Tchad – Archive

Conférence internationale sur la stabilisation dans les zones de conflit et le terrorisme insurrectionnel dans le Sahel central et le bassin du lac Tchad – Archive

Allocution de  L’Adjointe du Représentant Spécial du Secrétaire général pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) 

Mme Giovanie Biha

gio
Mercredi 24 mars 2021 en mode visio-conférence
Niamey, Niger

Excellences,

Distingués invités en vos rangs, grades et qualités,

Chers Collègues du système du système des Nus,

Mesdames et Messieurs

Au nom du Représentant Spécial des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, je remercie la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix au Niger d’avoir associé l’UNOWAS à cette importante conférence.

Importante – au vu du contexte, et de l’urgence à concrétiser nos efforts pour la stabilisation.

Que ce soit dans la partie centrale du Sahel ou dans le Bassin du Lac Tchad, la violence terroriste continue d’emporter les populations civiles et les forces de sécurité nationales, régionales et internationales.

Je souhaiterai, comme ceux qui se sont exprimé avant moi, offrir ici nos condoléances aux autorités et au peuple Nigérien suite aux attaques meurtrières de grande ampleur contre des civils qui ont eu lieu cette année dans la région de Tillabéri et tout récemment dans la région avoisinante de Tahoua le 21 mars.

Nous présentons également nos condoléances aux autorités et aux populations Maliennes endeuillées par l’attaque du poste de Tessit, dans la région de Gao le 15 mars dernier.

Les pays Sahéliens continuent de payer un lourd tribut à la violence terroriste dans l’ensemble de la région.

Mesdames et messieurs,

Dans l’ensemble de la région, nous voyons aussi depuis des mois les acteurs humanitaires et de développement pris pour cible de manière directe : ainsi, l’attaque de Dikwa, province de Borno ou nord-est du Nigeria début mars.

La question de l’accès est devenue un axe primordial de notre approche pour la stabilisation.

Cet accès détermine le fonctionnement des services de l’Etat et la capacité à toucher directement les populations affectées, deux thèmes qui seront abordés à plusieurs reprises dans les travaux de cette conférence : ils sont essentiels en effet pour empêcher l’ancrage local des groupes extrémistes.

Dans une optique de prévention autant que de réponse locale, la Stratégie Intégrée des Nations Unies pour la Sahel, placent ainsi la question de la présence de l’Etat, la bonne gouvernance, et le soutien aux capacités nationales et locales au cœur de leurs efforts.

Les défis de la stabilisation, et les obstacles à la concrétisation de ce nexus humanitaire, développement et paix, demeurent nombreux.

S’il est un enseignement majeur des conflits Sahéliens et de la menace terroriste, c’est leur lien étroit avec les conditions matérielles des populations : la lutte contre ces menaces passera nécessairement par les opportunités offertes aux jeunes, pour qu’ils ne soient pas happés par la violence.

Cela passe également par la garantie des droits fondamentaux, y compris durant la lutte contre-terroristes.

Cela implique de soutenir l’économie locale et notamment pour maintenir l’accès aux ressources naturelles, parfois capté par les groupes armés, causant un préjudice insurmontable pour les communautés concernées.

En terme de partenariat, Il existe des signaux encourageants concernant la mise en œuvre de ces stratégies : Son excellence Maman Sidikou en a parlé.

L’an dernier, malgré les nombreux défis liés à la pandémie, les entités des Nations Unies ont augmenté leur soutien aux initiatives régionales – concernant le G5 Sahel, au travers notamment des concertations à Nouakchott pour la mise en œuvre du programme d’urgence du Cadre d’Actions Prioritaires Intégrée.

Les agences régionales se sont également rapprochées de la Commission du Bassin du Lac Tchad pour leur contribution à la Stratégie régionale de stabilisation.

Pour terminer, je voudrais souligner l’impact positif de récentes initiatives locales de résolution des conflits, y compris entre éleveurs et agriculteurs, qui participent directement à la stabilisation de la région et à la réduction de la violence.

De bons exemples ont été donné au Mali et au Burkina Faso, et ont permis d’interrompre les cycles de représailles.

Les Nations unies, à travers notamment le Fonds de consolidation de la paix et les partenaires, sont résolument engagés à soutenir ces initiatives locales.

Le besoin de réduire encore les conflits liés à la transhumance reste urgent: la CEDEAO,  les Nations  les Etats de la sous-région  ont impulsé ces dernières années de nouveaux efforts pour réguler la transhumance et pérenniser les bonnes pratiques au niveau régional.

Cela doit être mené dans un contexte plus large, et en particulier la mise en œuvre des plans régionaux de la Grande Muraille Verte, dont son Excellence le Président Issoufou a été un avocat inlassable.

Les discussions sur la stabilisation des régions du Sahel Central et du Bassin du Lac Tchad devraient nous permettre d’aborder chacun de ces thèmes, qui font partie de l’équation de la stabilisation.

Je souhaite un plein succès à nos travaux.

 

Merci de votre attention.